A M. DE GASSION
Apres auoir cent fois démoly cent murailles,
Repousse les germains dompté les pays bas,
Signalé tes exploits en cent mille combats,
Vaincu des nations et gagné des batailles.
Nous estions prests à voir nos tristes funerailles,
Par le funeste coup sous qui tu succombas,
Qui nous laissans vaincus terminoit nos debas,
Et te perçeant le sein deschiroit nos entrailles.
Quand le ciel aduerty de nos proches mal-heurs
Malgré le fier demon qui causa tes douleurs,
Se montra si soigneux de ta conualescence.
Que te rendant la vie auecque la clarté,
Il prit encor le soin de ta debilité,
T'enuoyant un baston de mareschal de France.