218 ODES.
Ces voeux d'une jeune captive;
Et secouant le joug de mes jours languissans,
Aux douces lois des vers je pliais les accens
De sa bouche aimable et naÏve.
Ces chants, de ma prison témoins harmonieux,
Feront à quelque amant des loisirs studieux
Chercher quelle fut cette belle:
La grâce décorait son front et ses discours,
Et comme elle craindront de voir finir leurs jours
Ceux qui les passeront près d'elle.