James
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 |  Sujet: Regard avide d'émotions.  Dim 3 Mar - 0:54 | |
|  Regard avide d'émotions
Mon regard s’est posé sur la rive profonde
Alliant la douceur aux arpèges du lac
Un délicat concert sous la voûte du monde
Dans les couleurs nacrées des portes de l’ubac
Où se déversaient des heures crépusculaires,
Ainsi s’épanouit un discours abscons, brumeux
L’horizon transperçait les cœurs caniculaires
Dans l’obscur ; le cristal est au fond de tes yeux !
Lors, un souffle d’amour traverse nos poitrines
Sur des flots de bonheur aux reflets de satin
Nos rêves, nos élans ne sont que mains divines
Qui subliment l’attrait de l’arche célestin
Le désir n’est jamais rassasié, craquantes
Sont tes courbes ! J’entends une voix, un essaim
De je t’aime enchantés, des allures galantes
Qui se brodent dans mes bras, tu me donnes faim !
Ô envies divines et exquis engouements !
Qui exaltent en frissons, plaisirs en onguent
Contre ta peau, douces folies d’aimer m'enflamment !
Chambardent mes sens, je me consume et je me pâme…
Se faire aimer ! Tu brûlais l’étreinte, cet or
Qui flue entre nos corps, ipso facto l’extase !
Un vertige saisit l’impérial trésor,
Déesse aux yeux brillant ! L’oubli de soi s’embrase !
Tes lèvres de velours subtilement m’effleurent
Dansent sur mon corps, Ô mélodie des soupirs !
Tes mains sont caresse du vent, frêle douceur
Si tendre sur ma peau, je ne puis la décrire
Que de frémissements ! Démunir l’intrépide
Audace qui émet des ondes des volcans !
T’aimer à tous instants sans une seule ride.
Cueillir les doux respirs de ton corps sans carcans !
Je sens ton cœur battre sur mon frêle corsage
Quand les pourpres au loin déclinent vers les bois
Et mon être enivré par de tendres émois
Se délecte au nectar du délicieux breuvage
Oh mon amour ! Mon sang s’écume ! Soit le feu
Ardent de mon désert chaud, mon cœur est en fête
A l’ instant où tes vers changent mon pare-feu !
Je bois l’eau frémissante en ton corps de poète.
Ô suprême instant dans ton regard lumineux !
Les nobles reflets d’or aux divines caresses
Bercent mes lendemains d’éternelles promesses
Dont les bouquets fleuris scintillent dans les cieux
Dans l’attente cruelle et pénible à remplir
Les heures d’une longue absence enfin l’aimée
Brûle mon cœur qui rêve enfin l’inachevée
Symphonie amoureuse une œuvre à élargir !
Athéna & James 08/10/2012
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