Désidéria.

Désidéria.

— Cousu à ton corps, je m'échappe enfin
Dans tes yeux avides vêtus d'étoiles,
Un amour concupiscent ; Ô divin !
À la vie, à la mort, hissons les voiles.

Des rêves entremêlés de fils d'or,
Voyagent nos pensées inavouables
Dans un cristal de sel conquistador,
Nos nuits couchent les indéfinissables…

La pointe de l'aube exsude le jour
Et mes neiges deviennent sacrifice
Quand les feux liquides comblent l'amour
Gorgé de sang — Diabolique artifice !

Mes linéaments vêtent tes éclats
Sous un pur flambeau poudreux d'étincelles,
Friselisent des respirs délicats ;
— Instillons nos voilettes de dentelles.

James le 15/09/13

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J'adore les longs silences, je m'entends rêver...
James