O saisons, ô châteaux.
O saisons, ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts?
O saisons, ô châteaux,
J'ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n'élude.
O vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.
Mais! je n'aurai plus d'envie,
Il s'est chargé de ma vie.
Ce Charme! il prit âme et corps,
Et dispersa tous efforts.
Que comprendre à ma parole?
Il fait qu'elle fuie et vole!
O saisons, ô châteaux!
Et, si le malheur m'entraîne,
Sa disgrâce m'est certaine.
Il faut que son dédain, las!
Me livre au plus prompt trépas!
O Saisons, ô Châteaux!
Le loup criait.
Le loup criait sous les feuilles
En crachant les belles plumes
De son repas de volailles:
Comme lui je me consume.
Les salades, les fruits
N'attendent que la cueillette;
Mais l'araignée de la haie
Ne mange que des violettes.
Que je dorme! que je bouille
Aux autels de salomon.
Le bouillon court sur la rouille,
Et se mêle au Cédron.