PLUME DE POÉSIES
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 Auguste Barthélemy (1796-1867) Notes

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Inaya
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Inaya


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Auguste Barthélemy (1796-1867)  Notes  Empty
MessageSujet: Auguste Barthélemy (1796-1867) Notes    Auguste Barthélemy (1796-1867)  Notes  Icon_minitimeMer 7 Sep - 21:40

VI NOTES.
1) La France est une nation oublieuse des torts. Qui songe aujourd’hui à remettre
en lumière les étranges prophéties, les théories menteuses d’un ministère
foudroyé? Chose singulière et
qu’on ne peut voir qu’à Paris! ces mêmes écrivains royalistes qui
nous poursuivaient de leurs menaçantes injures, et qui bâtissaient à la royauté
bigote un infaillible avenir, ont reparu sur l’horizon
le lendemain de la bataille , non pas pour nous dire: « Excusez-nous, nous nous
sommes trompés, nous reconnaissons que votre poignée de factieux se compose d’un
million d’hommes, » mais pour faire de nouvelles prédictions, de nouvelles
menaces,
de nouvelles théories signées des mêmes noms qu’auparavant! Un
exemple pris entre mille: il est emprunté à une feuille absolutiste
du 37 juillet.

« La royauté a parlé, tout va rentrer dans l’ordre. Il n’y aura
point de résistance, ou sur-le-champ elle sera comprimée et
punie. On va voir ce que valent, réduits à eux-mêmes, cette
poignée de factieux qui se disaient les organes et se croyaient
les maîtres de la France. Les honnêtes gens qui ont pu les
craindre seront bien honteux de la peur que leur ont inspirée
de tris ennemis. »

Il semble qu’après avoir écrit de telles phrases, on doit renoncer à tout
crédit, briser sa plume, et se cacher de honte; point!
on rouvre ses bureaux monarchiques où l’on perçoit des abonnemens, et Ton trouve
encore des vieillards dupes qui consentent à
payer par trimestre tous ces prophètes menteurs. Qu’ils s’inclinent tous de
respect devant le bon sens de ce peuple qu’ils ont
tant calomnié! Que s’étaient-ils prédit a eux-mêmes cent fois, le
cas d’une révolution échéant? la proscription ou l’échafaud. Eh
bien! ils font eux-mêmes la censure de leurs prophéties, en reprenant leurs
sièges de rédaction. Ils le connaissaient donc bien
ce peuple, ce peuple fort qui protège même ceux qui l'ont insulté
pendant quinze ans!

2) La révolution de 89 commença chez le marchand de papier Réveillon; celle de
1830 a pris naissance au Palais-Royal, devant la boutique de M. le marquis de
Chabannes. Ce gentilhomme avait établi le bureau de rédaction de son étrange
journal dans la galerie d’Orléans; il y avait foule le 26 au soir, devant son
vitrage chargé de quatrains anti-ministériels; les gendarmes tentèrent de
dissiper cet attroupement; l’attroupement dissipa les gendarmes. Arriva uns
patrouille de la garde; elle se promena muette et riante dans le jardin, au
milieu des huées de la foule. Le tambour de retraite battit, on ferma les
grilles avant l’heure, mais la fermentation continua sous les galeries; des
groupes nombreux se formèrent: les cris à bas les ministres! se firent
entendre; un jeune homme monta sur un banc, et cria: Chez Polignac! chez
Polignac! A l’instant le Palais-Royal fut évacué. La foule se précipita en
l’hôtel du ministre, ses vitres furent cassées devant la sentinelle: c’était la
préface du grand ouvrage, le petit prélude d’un grand lendemain.

3) Nous ne nous sommes pas rigoureusement asservis à l’ordre historique des
faits, c’est un privilège de poète.

La dévastation des armoiries royales eut lieu le 28; ce tableau fut comme une
pièce gaie entre deux tragédies. Il était six heures du matin, le temps était
magnifique, toutes les figures riaient; à ce moment du jour où Paris est
désert, rien n’était plus curieux que de voir cette ondulation de foule vivante,
on aurait dit une fête de l’aurore. Tout-à-coup, dans la rue neuve des Petits-
Champs, un écusson royal est abattu; ce fut le signal de la destruction; dans
les rues Vivienne, Richelieu, Montmartre, les marchands brevetés s’exécutèrent
de la meilleure grâce; à chaque chute des fleurs proscrites, le peuple riait et
battait des mains; aucune ombre d’opposition ne se manifestait, les agens de la
police s’étaient évanouis; les Suisses buvaient dans leurs casernes, les
gendarmes se cachaient pour la première fois de leur vagabonde vie; les braves
troupes de ligne, postées au corps-de-garde, étaient mornes, leurs chefs
soucieux: ils étaient peuple déjà.

4) Les stupides courtisans ne cessaient de rappeler à leur roi ces mémorables
charges du prince de Lambesc, qui dissipèrent en 89 le premier attroupement;
ils disaient toujours que la première révolution n’aurait pas eu lieu si le roi
eut fait marcher sur Paris les vingt mille hommes de Besenval et les dragons de
Bouille. Entichés de ces belles idées de stratégie contre-révolutionnaire, MM.
Cottu, Madrolle, Coniam accablaient de mémoires un roi peu liseur, pour le
forcer à monter à cheval. Le roi ne monta pas à cheval; mais, par un beau
dimanche de juillet, il mit l’épée à la main et défila devant un régiment de sa
garde. L’explosion de joie royaliste fut accablante pour nous; M. Cottu
s’embrasa; de là à son cheval il n’y avait qu’un pas, la monarchie était
sauvée, le libéralisme vaincu.

Maintenant qu’ils soient tous sans regrets, non seulement pour les vingt mille
hommes de Besenval et les dragons de Bouille, mais encore pour tout autre moyen
d’oppression militaire qu’aurait pu employer Charles X. Ils se sont enfin
convaincus que tous les dragons du monde, tous les Suisses des treize Cantons
trouveraient dans Paris des pavés pour cénotaphes et une terre pour les dévorer.

5) Les Suisses ont fait feu les premiers sur la place du Palais-Royal, c’était
dans l’ordre et dans leur métier. Ce fut aussi un bonheur pour nous; il faut
avoir vu quelle indignation brûla lesParisiens, quand ils se virent fusiller,
dans leur sainte ville, par des esclaves venus du lac Léman. Honneur! honneur!
honneur! aujourd’hui et dans les siècles! à cet héroïque officier du 5e, qui
le premier oublia de prétendus devoirs à force d’honneur! Que son nom soit
gravé sur l’airain, que son épée brisée devienne un monument national!

Ce grand exemple, si généreusement suivi, nous fit notre victoire plus facile,
et nous épargna bien du sang.

Nous devons consigner dans ces notes, non pas ce qu’on nom a dit, mais ce que
nous avons vu. Ce qui suit est si honorable pour le brave 53e, que nous croyons
devoir le rapporter. Qu'on nous pardonne de nous mettre en scène un instant.

Le 28, à trois heures, la tyrannie déploya, sur tous les points, de vigoureuses
attaques. Un bataillon de la garde nationale venait de se former comme par
enchantement dans la rue Croix-des-Petits-Champs et sur la place des Victoires,
la foule était ivre de joie; on croyait tout fini; le bataillon descendit vers
la rue Saint-Honoré. Nous étions entrés dans une maison voisine pour prendre
quelque repos, et nous nous félicitions des succès des Parisiens, lorsqu’une
épouvantable fusillade éclata sur la rue Croix-des-Petits-Champs; aux feux de
pelotons savamment nourris, nous présumâmes que c’était un régiment de la garde
qui venait de déboucher par la rue Baillif. Nous descendîmes dans la rue
Coquillière; la fumée était si épaisse, qu’il était impossible de rien
distinguera dix pas. Le feu cessa subitement, et notre coeur fut brisé lorsque
nous reconnûmes ces troupes de ligne sur lesquelles nous avions fondé tantôt de
si belles espérances. Sur les bancs placés aux deux angles de la rue, des
soldats s’étaient assis et ils fumaient tranquillement. Voici quelle était leur
conversation:

« Gredin de métier, j’ai envie d’envoyer le fusil au diable.

- Ai-je joué de malheur, moi! on m’avait consigné au quartier ce matin; ils
pouvaient bien m’y laisser trois jours encore; ça m’aurait arrangé.

- Ah! ça, ils ont beau dire les autres, on ne peut pas tirer sur les bourgeois
comme ça, faut être des sans entrailles.

- Si çà dure, moi je f.... mon camp, je ne me suis pas engagé pour ça. »

Chacun de ces propos si contraires à la discipline était accueilli par les
signes affirmatifs des soldats groupés autour des interlocuteurs. Nous nous
hasardâmes alors a leur demander pourquoi, avec de tels sentimens, qui
paraissaient être aussi ceux de tous leurs camarades, ils avaient consenti
tantôt à fusiller les bourgeois? Cette demande fit éclater sur ces m Aies
figures des sourires d’une ineffable expression. Un sergent nous dit: «
Messieurs, prenez la peine de tourner le coin de la rue et de compter vos morts.
»

La rue était pure de sang dans toute sa largeur; ces braves
gens avaient tiré en l’air.

6) Les gendarmes, lancés le premier jour dans la rue Saint-Honoré, et fort
maltraités par les ouvriers imprimeurs, comprirent, avec ce bon sens qui les
caractérise, que cette fois il ne s’agissait pas d’une petite émeute badine
qu’on apaise avec le poitrail des stupides chevaux: ils n’ont pas tardé de
s’éclipser, comme des acteurs engagés pour un rôle, qui ne veulent pas jouer
hors de leur emploi. Aujourd’hui, ce n’est pas le peuple, c’est la gendarmerie
qui a donné sa démission.

7) Braves étudians des deux écoles, vous ne pouviez manquez cette fête! Ils se
sont couverts de gloire à la bataille de la Grève, sur la place du Louvre et le
Carrousel; plusieurs sont tombés; leurs extraits mortuaires sont des titres de
noblesse pour tous.

La veille, M. Guernon de Ranville essayait de flétrir ces héroïques écoles avec
cette ordonnance:

UNIVERSITÉ DE FRANCE.

CONSEIL ROYAL DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE.

Le Conseil royal de l’instruction publique, informé que quelques étudians
paraissent se disposer à prendre part à des rassemblemens qui peuvent
compromettre le bon ordre et la tranquillité publique;

Voulant éviter aux jeunes gens les suites fâcheuses qui résulteraient
nécessairement des désordres auxquels ces rassemblemens illégaux auraient donné
lieu, et des peines de discipline que l’autorité universitaire se verrait forcée
de prononcer contre les délinquans,

Rappelle aux éludions de toutes les écoles de l’Université, dans
l'intérét de leurs études, de leur avenir et de leurs familles, les
articles qui suivent:

Ordonnance du 5 juillet 1820.

« Art. 18. Tout étudiant convaincu d’avoir, hors des écoles, excité des troubles
ou pris part a des désordres publics ou à des rassemblemens illégaux, pourra,
par mesure de discipline et à l’effet de prévenir les désordres que sa présence
pourrait occasionner dans les écoles, et suivant la gravité des cas, être privé
de deux inscriptions au moins et de quatre au plus, ou exclus des cours de la
Faculté ou de l’Académie, dans le ressort de laquelle la faute aura été commise,
pour six mois au moins ou pour deux ans au plus. Ces punitions devront être
prononcées par le conseil académique. Dans le cas d’exclusion, l’étudiant exclut
pourra se pourvoir devant la Commission de l’instruction publique, qui y
statuera définitivement.

» Art. 19. En cas de récidive, il pourra être exclus de toutes les Académies,
pour le même temps de six mois au moins et de deux ans au plus. L’exclusion de
toutes les Académies ne pourra être prononcée que par la Commission de
l’instruction publique, à laquelle l’instruction de l’affaire sera renvoyée par
le conseil académique. L’étudiant pourra se pourvoir contre le jugement devant
notre conseil-d’état.

» Art. 20. Il est défendu aux étudians, soit d’une Faculté soit de diverses
Facultés de différens ordres, de former entre eux aucune association, sans en
avoir obtenu la permission des autorités locales, et en avoir donné connaissance
au recteur de l’Académie ou des Académies dans lesquelles ils étudient. Il leur
est pareillement défendu d’agir ou d’écrire en nom collectif, comme s’ils
formaient une corporation ou association légalement reconnue.

» En cas de contravention aux dispositions précédentes, il sera instruit contre
les contrevenans par les conseils académiques, et il pourra être prononcé les
punitions déterminées par les articles 19 et 20, en se conformant à tout ce qui
est prescrit par ces mêmes articles.


Ordonnance du 2 février 1828.

« Art. 36. Il y aura lieu, selon la gravité des cas, à prononcer l’exclusion, a
temps ou pour toujours, de la Faculté, de l’Académie, ou de toutes les Académies
du royaume, contre l’étudiant qui aurait, par ses discours où par ses actes,
outragé la religion, les moeurs ou le gouvernement; qui aurait pris une part
active à ces désordres, soit dans l’intérieur de l’école, soit au-dehors, on qui
aurait tenu une conduite notoirement scandaleuse. »

Fait et délibéré en conseil, le 27 juillet 1830.

Le ministre des affaires ecclésiastiques et de l'instruction publique, grand-
maître de l’Université,

Comte DE GUERNON-RANVILLE

Pour le conseiller secrétaire du conseil,

DELVINCOURT.

8) Les acteurs des théâtres de Paris ont payé leur dette à la patrie; on a vu,
sur les champs de bataille du 29, bien des armes qui jusqu’alors n’avaient
brillé que dans les pacifiques combats de la scène. M. Arago, directeur du
Vaudeville, et les acteurs du grand cirque Franconi, ont fait eux-mêmes une
distribution d'armes du théâtre; leur zèle et leur courage ont été couverts
d’applaudissemens.

9) Le furor arma ministrat de Virgile a reçu sa parfaite application; mais le si
forte virum quem eonspexere, silent a été en défaut. Un général essaya de jouer
ce rôle, mais il battit promptement en retraite, parce que la foule ne
s’apaisait pas.

10) Cette première et touchante victime de notre révolution fut portée en triomphe
sur la place des Victoires, et déposée devant la grille de la statue équestre.
Ce sang de femme fut fécond; les cris de vengeance! vengeance! retentirent de
toutes parts. Le cadavre fut ensuite promené dans les rues, sous un drapeau
noir. Ce signe d’extermination, de duel à mort entre l’absolutisme et le
peuple, flotta bientôt sur tous les groupes. C’était le précurseur du drapeau
tricolore.

11) C’est un trait unique dans l’histoire d’une insurrection; c’est le
seul acte de vandalisme exercé par le peuple contre les monumens publics, et
quel vandalisme! qu’il exprime bien la situation des esprits au 28 au soir!
avec quelle rage on regardait tomber l’ombre, et l’impassible aiguille marcher
vers la nuit comme dans les jours ordinaires! Ce qu’il y a de plus singulier
dans cet épisode, c’est qu’on a pu le remarquer a la même heure, dans différons
quartiers; ce ne fut pas une idée isolée, un caprice d’exception, mais un
sentiment à peu près général.

12) À neuf heures du soir, par une belle nuit d’été, Paris sans réverbères, sans
boutiques, sans gaz, sans voitures, offrait un tableau unique de désolation. A
minuit, avec ses pavés amoncelés, ses barricades, ses murs en ruines, ses mille
voitures échouées sur la boue, ses boulevard s dévastés, ses rues noires
désertes, Paris ne ressemblait à rien de connu; Thèbes et Herculanum sont moins
tristes: pas un retentissement, pas une ombre, pas un vivant, hormis l’ouvrier
immobile qui gardait la barricade avec son fusil et ses pistolets. Pour cadre à
tout cela, le sang de la veille et l'incertitude du lendemain.

13) Qu’il était digne d’eux, ce dernier effort! bombarder Paris pour
sauver la cour! Heureusement, les braves artilleurs de Vincennes, si Français,
si nationaux, se seraient révoltés d’indignation contre l’ultimatum de Saint-
Cloud.

14) Ce nom produisit un effet électrique; quand les Parisiens revirent ce grand
bomme à leur tête, ils ne doutèrent plus de l’heureuse issue du combat.

Un ami qui nous fut bien cher à nous et à tous les gens de lettres, Alphonse
Rabbe, mort sans avoir révélé toute la portée de son génie, disait souvent, en
parlant de Lafayette: Le héros des deux mondes sera le héros de deux
révolutions.

15) C’était l’inscription crayonnée en blanc sur les panneaux fermés de mille
boutiques. Le détachement qui se porta sur le Louvre par les rues Montmartre, du
Mail et Croix-des-Petits-Champs, était commandé par les héroïques en&ns de
l’Ecole Polytechnique. Les dames, sur les balcons, agitaient leurs mouchoirs et
les saluaient des cris de vive l'école polytechnique!

16) Les Tuileries prises d’assaut, le peuple se précipita dans ce repaire de la
tyrannie. Rien ne fut pillé, hors quelques marabouts qui servirent d’aigrettes
aux chapeaux des ouvriers. Chaque vainqueur s’assit un instant sur le trône:
c’était une fantaisie bien excusable dans ce grand jour.

17) Ces monumens populaires élevés au Louvre et sur le marché des Innocens,
arrachent les larmes. Qu’y a-t-il? Rien, quelques bougies allumées, des
rosettes tricolores, et cette inscription sur papier: Morts pour la liberté!
Le coeur se serre, on tombe à genoux, on pleure avec les familles en deuil, avec
les jeunes filles qui jettent sur la fosse des fleurs et des couronnes.

Le 29 au soir nous allions à l'Hôtel-de-Ville; la foule, dans la rue Saint-
Honoré, s’était arrêtée et barrait le passage; vingt jeunes gens, tête nue, et
marchant avec lenteur, portaient un cadavre recouvert d’un suaire sanglant. On
lisait sur l’inscription:

POTTIN MORT POUR LE LIBERTÉ, LE 29 JUILLET 1830.

Tous les passans ôtaient leurs chapeaux, s’inclinaient en silence et pleuraient.
Cétait quelque chose de sublime à voir que ce peuple héroïque pleurant un frère
mort, agenouillé sur les barricades, au milieu des vestiges romans d’une grande
dévastation.
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Auguste Barthélemy (1796-1867) Notes
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