PLUME DE POÉSIES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

PLUME DE POÉSIES

Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus.
 
AccueilPORTAILS'enregistrerDernières imagesConnexion
 

 Victor HUGO (1802-1885) Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain;

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Victor HUGO (1802-1885) Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain; Empty
MessageSujet: Victor HUGO (1802-1885) Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain;   Victor HUGO (1802-1885) Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain; Icon_minitimeLun 14 Nov - 23:52

Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain;
Mais le terrestre en elle avait un air divin;

Des flammes frissonnaient sur mes lèvres hardies;
Elle acceptait l'amour et tous ses incendies,
Rêvait au tutoiement, se risquait pas à pas,
Ne se refusait point et ne se livrait pas;
Sa tendre obéissance était haute et sereine;
Elle savait se' faire esclavé et rester reine,
Suprême grâce! et quoi de plus inattendu
Que d'avoir tout donné sans avoir rien perdu!
Elle était nue avec un abandon sublime
Et, couchée en un lit, semblait sur une cime.
A mesure qu'en elle entrait l'amour vainqueur,
On eût dit que. le ciel lui jaillissait du coeur; -
. Elle vous caressait avec de la lumière;
La nudité des pieds fait la marche plus fière
Chez ces êtres pétris d'idéale beauté;
Il lui venait dans l'ombre au front une clarté
Pareille-à la nocturne auréole des pôles;
A travers les baisers, de ses blanches épaules
On croyait voir sortir deux ailes lentement;
Son regard était bleu d'un bleu de firmament;
Et c'était la grandeur de cette femme étrange
Qu'en cessant d'être vierge, elle devenait ange.
Revenir en haut Aller en bas
 
Victor HUGO (1802-1885) Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain;
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Victor HUGO (1802-1885) Certe, elle n'était pas femme et charmante en vain
» Victor HUGO (1802-1885) Certe, ô solitude,
» Victor HUGO (1802-1885) Si dans ce grand Paris, ô charmante infirmière
» Victor HUGO (1802-1885) Honte au vain philosophe, à l'artiste inutile
» Victor HUGO (1802-1885) AMNISTIE Et font un hourvari de prières; en vain.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PLUME DE POÉSIES :: POÈTES & POÉSIES INTERNATIONALES :: POÈMES FRANCAIS-
Sauter vers: