Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli,
Oh! quel bonheur profond, intime, recueilli!
Amour! hymen d'en haut! ô pur lien des âmes!
II garde ses rayons même en perdant ses flammes.
Ces deux coeurs qu'il a pris jadis n'en font plus qu'un.
Il fait, des souvenirs de leur passé commun,
L'impossibilité de vivre l'un sans l'autre.
-(Juliette, n'est-ce pas? cette -vie est la nôtre!)
Il a la paix du soir avec l'éclat du jour,
Et devient l'amitié tout en restant l'amour!
22 septembre 1854