F° 99 Vers 1845.
Les vendangeurs antiques
Qui marchant deux à deux portent sur leur épaule
Un long bâton qui plie au poids des raisins mûrs.
Mon esprit est calme, mais une révolution ou une passion et soudain
Ma' pensée à qui' rien ne pèse
En vers de feu va tournoyer
Comme au" soufflet d'une fournaise"
Les étincelles du brasier.
Ô roi! ô Louis seize!
ô carrosse du sacre
or, pourpre, soie,
- acclamations
dont le panache ondoie
Traîné par huit chevaux au panache mouvant
- et bien souvent
Dans l'ombre côtoyé par l'invisible roue
D'un tombereau hideux que le pavé secoue!