Fo, 109-110 1840-45.
J'ai devant ma
.croisée un bois sombre et profond [religieux]
Les collines, les eaux, les plaines, les forêts
Sont meilleures que l'homme.
Comme.de la parole il use mal souvent,
A l'onde heureuse et pure,
Aux herbes, aux grands bois remués par le vent,
Dieu donne le murmure.
Afin de réveiller dans le coin le plus doux
Des âmes repliées
Les choses d'autrefois qui se plaignent en nous
Vaguement oubliées.
Seigneur...
Je regarde passer sur le bois sérieux
Agité, mais paisible,
Cette brise de l'air, souffle mystérieux
D'une bouche invisible,
Qui porte à toi, son Dieu dont rien ne le distrait,
Les bruits que tu recueilles,
Et dont chaque bouffée ouvre dans la forêt
Des cavernes de feuilles.
Je reviens calme des bords de l'océan
Mon âme...
,1826-1851 953
Elle s'est échangée avec le gouffre amer.
La mer, grande et hautaine
M'a 'jeté son écume, et moi, j'ai dans là mer
'Jeté- touté ma' hainè..
Ceux qui parlént - mal du' sourd lequel ne peut entendre, ceux qui
Mettent devant les pas de l'aveugle des choses
Qui peuvent le faire tomber.