F~ 111 1838-40.
Ce' qu'il allait chercher, vous
le savez, étoiles,
Qu'enfant il contemplait sur lés nocturnes voiles,
D'un oeil mouillé de.;pleurs,,
Et vous, son bois natal qui, vous mirant aux ondes,
Retenez au passage en vos feuilles profondes
.L'odeur vague des fleurs!
Ce qu'il allait chercher, lili, l'ignorant poëte,
Dans°ce pays de miel qu'on rêve et qu'on souhaite,
Sous ce ciel riche et beau,
Dans ces vallons si doux, dans ces forêts si pures,
Tu le sais, sombre mer qui maintenant murmures
Autour de son tombeau!
Ce qu'il. devait trouver dans son île adorée, "
C'était l'affreuse mort, la mort- prématurée,
La tombé à vingt cinq ans,
Sans bruit, sans l'escadron que la bataille effare,
Sans le deuil des guerriers, 'sans la noble fanfare
Qui sonné au front des camps!
C'était, près d'un rocher que les flots amers gardent,
Un de ces noirs combats que jamais ne regardent
Les yeux de Jehova,
Puis une balle au' ventre et 'le râle à la bouéhè,
Et le sourire froid d'un ennemi farouche
Qui se venge et s'en va.