PLUME DE POÉSIES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

PLUME DE POÉSIES

Forum de poésies et de partage. Poèmes et citations par noms,Thèmes et pays. Écrivez vos Poésies et nouvelles ici. Les amoureux de la poésie sont les bienvenus.
 
AccueilPORTAILS'enregistrerDernières imagesConnexion
 

 Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48 147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529.

Aller en bas 
AuteurMessage
James
FONDATEUR ADMINISTRATEUR
FONDATEUR ADMINISTRATEUR
James


Masculin
Dragon
Nombre de messages : 146430
Age : 59
Localisation : Mon Ailleurs c'est Charleville-Mézières
Date d'inscription : 04/09/2007

Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. Empty
MessageSujet: Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48 147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529.   Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. Icon_minitimeVen 23 Déc - 12:31

F° 48 147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529.
La pluie épanche ses rosées;
Le vent de nuit tord les buissons;
Les âmes frappent aux croisées,
Et disent : c'est nous qui passons.

Océan, p. 407.
Que de fois, poursuivi d'un tourbillon de rêves,
J'ai lancé mon cheval au galop sur tes grèves 8,
-O sauvage océan,
Écoutant [regardant]; dans un hymne aux clameurs éloquentes
Les vagues se mêler. [délirer, écumer] ainsi que les bacchantes
Dans l'antique Paean!

Et pensif j'écoutais les vagues- éloquentes
Se parler, se répondre ainsi que les bacchantes
- Dans l'antique Paean!


147/345. 1854.
... Et l'on voit dans la nuit se tourner vers la mort,
Dur pourvoyeur des catacombes
Qui va, jetant au vent les âmes et les os,
Comme vers le semeur le bec noir des oiseaux,
La mâchoire ouverte des tombes.
1854. Océan, 96.
Tout marche; c'est la loi de l'homme.
Planer, ramper; entrer, sortir;
Paris suivra Corinthe et Rome;
Londres suivra Carthage et Tyr.
Ainsi flottent nos destinées,
Pendant que, foules entrainées,
Allant d'où nul n'est revenu,
Nous errons, battus des tempêtes,
Nous te regardons sur nos têtes,
Ô nuit, dessous de l'inconnu!

Tout marche. Il est seul immobile,
Lui, le songeur du firmament,
Que le prophète et la sibylle
Contemplent éternellement.
Jamais les gouffres sur leurs dalles
N'entendent sonner ses sandales;
Il ne change jamais de lieu,
Tandis que l'ombre enfle nos voiles,
Et c'est vous que j'atteste, étoiles,
Clous de la semelle de Dieu!
F° 52 6/218. Océan, 61.
'La branche de houx
Jeanne disait : toujours je te serai fidèle,
Et je t'adorerai toute une éternité.
Un moineau franc
Éternité!
La branche de houx
Et Jean lui répondait : tu seras toujours belle;
Dieu dans le marbre blanc a sculpté ta beauté.
Une éphémère
Éternité!
La branche de houx
La jeunesse est sans fin! chantons! s'écriait-elle;
Après le doux printemps vient le joyeux été.
Fo 49
F° 51
1852-1870 985
Un feu follet
Éternité!
La branche de houx
J'ai de l'or, disait Jeanne, et des troupeaux sans nombre,
Le riche est toujours grand, puissant, et respecté.
Une fumée
Éternité!
La branche de houx
Elle mourut; sa bouche avait ce souffle sombre
Qui semble un bruit-de l'ombre et de l'immensité.
'Une étoile
Éternité!
24 janvier 1855.
[Au v° une'version antérieure de Contemplations, I, XXIII]

3 147/133. 1854-55.
Misère-prostitution-ignorance-les riches
Et le soir ils courent aux antres
Et, pleins de la sombre Vénus,
Ils s'en vont regarder des ventres -
Et des cuisses et des seins' nus;
Et l'ombre est 'triste en sonnant l'heure,
Et sur ses filles Ève' pleure,
Spectre sinistre du chemin.
Par le corps vil l'âme est tuée.
Hélas! toute prostituée
Est mère du grand deuil humain.

Et cette nature immortelle
De quelle façon pèse-t-elle
Sur la lugubre humanité?

Ô sombre meute [émeute] des tempêtes.
F° 54 147/132. Vers 1855.
Envie, affronts sans fin ni trêves, .
Haines aux regards effrayants!
Je t'entends passer dans mes rêves,
Nuage des chiens aboyants.
F° 55 1854-55.
Ô noir Machiavel! es-tu ce que tu sembles?
Machiavel -
Ta pensée apparaît sinistre à tous les yeux;
Ton livre a par moments des sens mystérieux
Dont frissonne le moins timide,
Comme on se sent parfois, la nuit, d'horreur glacé
Lorsqu'on tâte en des lieux oùle meurtre a passé
Une herbe vaguement humide.

_________________
J'adore les longs silences, je m'entends rêver...  
James

Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. Une_pa12Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. Plumes19Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. James_12Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. Confes12


Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48	147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529. Sceau110
Revenir en haut Aller en bas
https://www.plumedepoesies.org
 
Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 48 147/331. 1853. Cf. Massin, XII, p. 1529.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 16 147/576. 1853-54.
» Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 166 1853.
» Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 1 " "148/278. 1853-60.
» Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F. 4 1853.
» Victor HUGO (1802-1885) MANUSCRIT F° 15 67/67. Fin 1853.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PLUME DE POÉSIES :: POÈTES & POÉSIES INTERNATIONALES :: POÈMES FRANCAIS-
Sauter vers: