Fo 160 92/105. Été 1857.
... Faune rêve en sa grotte; il approche en silence
Sa bouche d'un pot grec. dont un serpent fait l'anse;
Il savoure, muet,, le vieux vin de Tibur..:
Fo 161 144/212. 1856.
Le pâle genre humain s'enfonçant dans la nuit
Regarde les césars, les héros dont l'oeil luit,
Passer, dieux monstres des mêlées, "
Surgir sur lui dans l'ombre où tout descend
Ces faces de lions qui font pleuvoir le sang
De. leurs crinières étoilées.
F° 162 1856-57.
de quoi me plaindrais-je"?
pour moi
L'aurore chaque jour bâtit la galerie
Des heures dont le luxe à chaque pas varie,
Et le couchant construit au bout du corridor
Des montagnes de pourpre.ét des portiques d'or.
F° 163 127/11. Après 1870?
Fascination -
Il sent en lui la joie énorme dé l'abîme,
Et subit, enivré de. soleils ef de cieux,
L'éblouissante horreur des lieux prodigieux.
L'abîme au fond, c'est-à-dire pas d'yeux.
' Le néant
promontoires
les noeuds
Des flamboiements mêlés aux lacs fuligineux!
Fo 165 148/70. 1856-58.
au magicien?
Qu'es-tu donc, ô destin, qu'est-ce que tu -nous veux?
toi qui... '
Toi qui, mystérieux, fais dans le même abîme
L'homme sans conscience et sans âme du crime
Et le poisson sans yeux des fleuves souterrains?
- ô Dieu, toi qui maîtrises
Le fort dans ses forfaits, le traître en ses traîtrises,