Ô Prêtre, auguste ami de toujours!
Ô Prêtre, auguste ami de toujours, tendre Père,
Pur entre les plus purs, doux parmi les plus doux,
Je m'arrête devant ton cercueil de lumière,
Et, tout tremblant d'émoi, je m'incline, à genoux.
Ta mystique beauté n'est pas anéantie,
Corps sacré qu'illumine encore l'Onction,
Grâce au baiser divin de la divine hostie,
Tu respires déjà la résurrection.
Je vous vénère, ô lys de l'antique ciboire !
Mains j ointes dans le rêve et le désir des cieux,
Mains en prière encore, ainsi qu'à l'Offertoire,
Je vous vénère avec des larmes plein les yeux.
Vous que la myrrhe embaume et que l'hysope asperge,
Mains jointes dans l'amour de l'Archange immortel,
Je vous baise à genoux, ô lys de l'aube vierge,
Ô lys ensevelis dans le lin de l'autel.