Hans Wald.
A M. Maxime Du Camp.
I
Je me rappelle avoir autrefois en Bavière,
A la porte d’un bourg que baigne une rivière,
Rencontré sur ma route un chanteur ambulant
Qui suivait l’eau d’un pas mélancolique et lent;
Il portait sur l’épaule une harpe ternie,
Dont chacun de ses pas tirait une harmonie.
Il était maigre et pâle; il avait de grands yeux;
Ses cheveux sur son cou tombaient longs et soyeux.