À M. Alcide Leroux
(de Nantes)
Hélas! non, cher ami, votre France si belle,
Sol chéri que mon pied foule avec tant d'émoi,
Sublime nation à tous les jougs rebelle
Votre France n'est pas pour moi.
Assez de fiers enfants grandissent sous son aile,
Jaloux de sa grandeur et de son culte épris,
Pour garder son nom pur et sa gloire éternelle :
Je ne lui serais d'aucun prix.
Non, laissez-moi lui dire un adieu bien fidèle;
Il lui faut des amis auprès d'autres pouvoirs;
Je suis toujours son fils, et même éloigné d'elle
J'en accepte tous les devoirs!