Nous passâmes au bois
Nous passâmes au bois, dans des sentes, peu sûres
En hiver - vu les loups -, ravissantes l'été.
Ce ne sont que bouleaux ébauchant des voussures
D'où tombe, en nappe sombre, une verte clarté.
Là dévale le bois aux penchants d'une gorge;
En bas glisse un ruisseau, dont les miroirs brillants,
Dans cette ombre piqués comme d'un feu de forge,
Brasillaient au milieu des roseaux sommeillants.