VII
Cette vieille sorcière habitait une hutte,
Accroupie au penchant d' un maigre tertre, en butte
L' été comme l' hiver au choc des quatre vents ;
Le chardon aux longs dards, l' ortie et le lierre
S' étendent à l' entour en nappe irrégulière ;
L' herbe y pend à foison ses panaches mouvants,
Par les fentes du toit, par les brèches des voûtes
Sans obstacle passant, la pluie à larges gouttes
Inonde les planchers moisis et vermoulus.
À peine si l' on voit dans toute la croisée
Une vitre sur trois qui ne soit pas brisée,
Et la porte ne ferme plus.