Un jour.

    Un jour.

    Je dessinerai un silence
    Pendu au plafond
    De notre Paradis.
    Dans un nuage sans fleur
    Le vent se déchira
    Dans des vapeurs
    Égorgées par l’Enfer.
    Les jambes nues,
    La lune sera mouillée
    Par des pinceaux
    Trempés de lumière,
    S’emmêleront nos carnations
    Qui s’embrasseront
    Comme des filles
    Habillées d’amour
    Je me noierai
    Dans tes rêves inachevés.
    Nous serons le bruit
    Qui éclaira la nuit
    Le doigt sur la bouche
    Chut ! Nos yeux perceront
    L’impénétrable.
    Et nous cueillerons
    Nos âmes dentelles
    Dans le jardin sauvage
    D’une vie emmurée
    D’horizons sans Vide.

    James le 18/02/2014

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J'adore les longs silences, je m'entends rêver...
James

» Louis Aragon (1897-1982) Un jour un jour
» Un jour l'amour.
» Théodore de Banville (1823-1891) Le Jour
» Honoré Harmand (1883-1952) Jour de l'an
» Théodore de Banville (1823-1891) Jour de l'an