PLUME DE POÉSIES
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 Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain

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James
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MessageSujet: Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain   Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain Icon_minitimeJeu 25 Fév - 20:14

Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né à Fécamp le 9 août 1855 et mort à Paris le 30 juin 1906.
Jean Lorrain a été l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que ses amis Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature fin de siècle.


Fils d'Amable Duval, armateur, et de sa femme née Pauline Mulat, Paul Duval fait ses études au Lycée du Prince impérial à Vanves (1864-1869) puis comme interne chez les dominicains d'Arcueil au collège Albert-le-Grand (1869). C'est alors qu'il compose ses premiers vers.
En 1873, il rencontre Judith Gautier lors de vacances à Fécamp : elle s'intéressera assez peu à lui, mais le subjuguera littéralement. En 1875, il est volontaire au 12e hussards, à Saint-Germain-en-Laye et à Rocquencourt. Il commence des études de droit à Paris en 1876 mais les abandonne en 1878 et commence à fréquenter les salles de rédaction et les cafés, ainsi que la bohème qui gravite autour de Rodolphe Salis et du cabaret du Chat noir, où il rencontre les Hydropathes et les Zutistes, Jean Moréas, Maurice Rollinat, Jean Richepin, Émile Goudeau, etc. En 1880, il éprouve ses premières crises de spasmophilie cardiaque et s'installe définitivement à Paris, logeant dans des meublés à Montmartre.


Caricature par Sem.
En 1882, il publie à compte d'auteur chez l'éditeur Lemerre son premier recueil de poèmes, Le Sang des dieux et collabore à des revues comme Le Chat noir ou Le Décadent. En 1883, il publie un nouveau recueil de poésies, La Forêt bleue, et fréquente le salon de Charles Buet, où il rencontre Jules Barbey d'Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, François Coppée, Léon Bloy, Laurent Tailhade…
En 1884, il commence à collaborer au Courrier français dans lequel il publie une série de portraits dont l'un de Rachilde qui marque le début de l'amitié entre les deux auteurs. L'année suivante, il publie un nouveau recueil de poèmes, Modernités, et son premier roman, Les Lépillier, qui scandalise sa ville natale de Fécamp. Il rencontre Edmond de Goncourt avec qui il restera lié jusqu'à la mort de ce dernier en 1896.
Lorrain se crée un personnage, avec une volonté affichée de provoquer le scandale. Il affiche avec tapage son homosexualité et son goût pour les lutteurs de foire, n'hésitant pas à paraître au bal des Quat'z'Arts en maillot rose avec le caleçon en peau de panthère de son ami, le lutteur Marseille. Il se veut esthète et dandy en même temps qu'explorateur tapageux du vice et de la vulgarité, curieux assemblage qui verse souvent dans le pire mauvais goût, et qui lui vaut le mépris hautain de Robert de Montesquiou, dont Lorrain, pour sa part, fait volontiers sa tête de turc pour sa prétention à l'élégance et sa chasteté. « Lorrain, écrit Léon Daudet dans ses Souvenirs, avait une tête poupine et large à la fois de coiffeur vicieux, les cheveux partagés par une raie parfumée au patchouli, des yeux globuleux, ébahis et avides, de grosses lèvres qui jutaient, giclaient et coulaient pendant son discours. Son torse était bombé comme le bréchet de certains oiseaux charognards. Lui se nourrissait avidement de toutes les calomnies et immondices. »
Son père meurt en 1886. Il rencontre Sarah Bernhardt, pour qui il écrira sans succès quelques pièces de théâtre, et publie son deuxième roman, Très Russe, qui manque provoquer un duel avec Guy de Maupassant, son camarade d'enfance, détesté, qui a cru se reconnaître dans le personnage de Beaufrilan. Il publie des articles dans La Vie moderne et commence une collaboration avec L'Évènement (1887) et L'Écho de Paris en 1888.
En 1891, son recueil de nouvelles Sonyeuse lui vaut son premier succès de librairie. En 1892, il fait un voyage en Espagne et en Algérie. Sa mère le rejoint à Auteuil et restera près de lui jusqu'à sa mort. L'année suivante, il rencontre Yvette Guilbert, pour qui il compose quelques chansons mais qui le tiendra à distance. Le docteur Pozzi l'opère de neuf ulcérations à l'intestin, consécutives à l'absorption d'éther.


Portrait par Maurice Delcourt
Il rencontre en 1894 Liane de Pougy, qu'il aidera à se hisser au premier rang de la galanterie. À partir de 1895, il collabore au Journal où il publie ses « Pall-Mall Semaine », devenant l'un des chroniqueurs les mieux payés de Paris. Ses chroniques au vitriol sont goûtées autant que redoutées. En 1896, il figure sur la liste des membres de la première Académie Goncourt.
En 1897, la critique salue son roman Monsieur de Bougrelon comme un chef d'œuvre. Le 6 février, il se bat en duel avec Marcel Proust, à Meudon, après une critique violente des Plaisirs et les Jours. Il effectue en 1898 son premier voyage à Venise où il retournera en 1901 et 1904. En 1900, Jean Lorrain s'installe sur la côte d'Azur et, en 1901, publie son œuvre maîtresse, Monsieur de Phocas. En 1904, pour payer la très lourde amende à laquelle il a été condamné à la suite du procès perdu contre Jeanne Jacquemin, il publie La Maison Philibert.
Sa santé se dégrade sous l'effet de l'abus des drogues – l'éther en particulier – et de la syphilis. Il voyage et effectue plusieurs cures à Peira-Cava, Le Boréon, et Châtel-Guyon. Il meurt le 30 juin 1906 d'une péritonite provoquée par une tentative d'administration d'un lavement à l'âge de cinquante ans. Il est enterré à Fécamp.
Résidences

1880-1885 : Montmartre (divers meublés)
1885-1887 : 20 boulevard de Clichy (18e arrondissement)
1887 : 8 rue de Courty (VIIe arrondissement) (appartement décrit dans les Contes d'un buveur d'éther)
1900-1906 : Nice, villa Bounin
1906 : Nice, place Cassini
Œuvres

Poésie [modifier]
Le Sang des dieux (1882)
La Forêt bleue (1882)
Modernités (1885)
Les Griseries (1887)
L'Ombre ardente (1897) Texte en ligne
Romans [modifier]
Les Lépillier (1885 et 1908) Texte en ligne
Très russe (1886)
Un démoniaque (1895)
Monsieur de Bougrelon (1897)
La Dame turque (1898)
Monsieur de Phocas (1901) Texte en ligne
Le Vice errant (1901) Texte en ligne
La Maison Philibert (1904), adaptée par José de Bérys, Noré Brunel et Georges Normandy et représentée sur la scène du Moulin de la Chanson à Paris en février 1932.
Madame Monpalou (1906)
Ellen (1906)
Le Tétreau (1906)
L'Aryenne (1907)
Maison pour dames (1908)
Hélie, garçon d'hôtel (1908) Texte en ligne
Nouvelles et contes [modifier]
Sonyeuse (1891) Texte en ligne
Buveurs d'âmes (1893)
La Princesse sous verre (1896)
Âmes d'automne (1897)
Loreley (1897)
Contes pour lire à la chandelle (1897)
Ma petite ville (1898)
Princesses d'Italie (1898)
Histoires de masques (1900) Texte en ligne
Princesses d'ivoire et d'ivresse (1902)
Vingt femmes (1903)
Quelques hommes (1903)
La Mandragore (1903) Texte en ligne
Fards et poisons (1904) Texte en ligne
Propos d'âmes simples (1904)
L'École des vieilles femmes (1905)
Le Crime des riches (1906) Texte en ligne
Narkiss (1909)
Les Pelléastres (1910)
Théâtre [modifier]
Viviane, conte en 1 acte (1885) Texte en ligne
Très russe, pièce en 3 actes, avec Oscar Méténier, Paris, Théâtre-d'application (La Bodinière), 3 mai 1893
Yanthis, comédie en 4 actes, en vers (1894) Texte en ligne
Prométhée, avec André-Ferdinand Hérold (1900)
Neigilde (1902)
Clair de lune, drame en un acte et deux tableaux, avec Fabrice Delphi, Paris, Concert de l'Époque, 17 décembre 1903
Deux heures du matin, quartier Marbeuf, avec Gustave Coquiot (1904)
Hôtel de l'Ouest, chambre 22, avec Gustave Coquiot (1905)
Théâtre : Brocéliandre, Yanthis, La Mandragore, Ennoïa (1906)
Chroniques et récits de voyage [modifier]
Dans l'oratoire (1888)
La Petite Classe (1895)
Sensations et souvenirs (1895) Texte en ligne
Une femme par jour (1896) Texte en ligne
Poussières de Paris (1896-1902) Texte en ligne
Madame Baringhel (1899)
Heures d'Afrique (1899) Texte en ligne
Heures de Corse (1905) Texte en ligne
La Ville empoisonnée (1930)
Femmes de 1900 (1932)
Voyages, (2009), Les Promeneurs solitaires, préface de Sébastien Paré.
Bibliographie

Thibaut d'Anthonay, Jean Lorrain : miroir de la Belle Époque, Paris, Fayard, 2005.
Ernest Gaubert, Jean Lorrain, Paris, E. Sansot & cie, 1905.
Philippe Jullian, Jean Lorrain ou Le satiricon 1900, Paris, Fayard, 1974.
Pierre Kyria, Jean Lorrain, Paris, Seghers, 1973.
José Santos, L'art du récit court chez Jean Lorrain, Paris, Nizet, 1995.
Phillip Winn, Sexualités décadentes chez Jean Lorrain : le héros fin de sexe, Amsterdam ; Atlanta, Ga., Rodopi, 1997.
Christophe CIMA, Vie et oeuvre de Jean Lorrain, ou chronique d'une guerre des sexes à la Belle Epoque, Cannes, Alandis Editions,2010.

( Source Wikipédia )

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J'adore les longs silences, je m'entends rêver...  
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