Cérémonia.

      

                                                Cérémonia.

      Dans un coin de ciel bleu au fond de l’océan,
      S’écrivent des vers une œuvre au mouillé Visage
      Encré d’un pur amour, j’entends chanter un ban
      À la pointe de l’aube Éclatante, sans âge.

      L’ombre à mes yeux ouverts s’évade au soleil noir,
      L’étau d’une vague semonce une pauvre âme
      D’un silence éternel flatté par un cernoir,
      Ô toi la mort, tu ris comme une illustre Dame.

      Là, j’ai l’eau de mon sang qui danse avec la nuit
      Un songe évanoui ; le feu flambe la Mousse
      Et se crispe la Neige au lointain d’un grand Bruit.
      Je colle nos Desseins et notre mort s’émousse.

      Seul un ange oublieux qui sommeille en chacun,
      Le temps illuminé féconde les étoiles,
      Il parait que le ciel est à moi, mon Destin ?
      Une langue de feu où j’ai hissé les Voiles.


      À ma mère disparue très jeune, un 18 décembre 2007.

      James le 07/01/2016