Ô toi même si !

                                        Ô toi même si !

            Habillés de mes doigts, ta peau neige de l’or.
            J’entends ruisseler l’eau qui coule et me déflore ;
            Et des fleurs de cristal s’éclosent de nos yeux
            Je t’ai rêvé au ciel ― Ô Douceur merveilleuse !

            ― Même si ! Que tu sois la Grâce Singulière ;
            Reste l’unique amour d’un Paradis pilier,
            Je respire ton souffle exhalé et brûlant
            En tes veines de feux ! Ondes jaillissantes !

            Je regarde à travers ton essence un Vertige
            Ce doux nectar miellé, j’en tombe en Pâmoison.
            Enfin, Toi, Moi, et Nous, Souveraine raison.

            Ô toi mon Aphrodite, explore ce prestige
            Qui ensoleille l’hiver de ton profond dessein.
            Nous nous découvrirons à chaque lendemain.

                           James le 18/03/2017

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n° 00044627

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J'adore les longs silences, je m'entends rêver...
James

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