Fo 43 129/11. Vers 1850?
Tu connais mes travaux, mes rêves, mes labeurs,
Mes amours, et mon âme, après tant d'aventures,
Pleine d'inscriptions et pleine de ratures.
Au sommet des monts noirs
Vois l'aube épanouie!
Rêver! chercher! sonder les mystères de l'être,
Dieu, l'homme après la mort et l'âme avant de naître,
Le moi, l'éternité que le doute assombrit,
Ces problèmes profonds' et noirs où la pensée
Les trouvant sur sa route, entre et rôde glacée,
Ces cavernes où va l'esprit!
Quoi! plonger dans cette ombre où l'esprit nous emporte
Et n'en jamais sortir que 'par la même porté!
Entrer, errer, fouiller et ne rien voir jamais!