Fo 171 69/169. 1852-53.
Le grand arbre sera traîné près des 'fournaises
Et les femmes mettront, pour augmenter les braises,
Ses branches sous l'urne d'airain.
les rois
Prendront feu comme une herbe sèche
flèche
et l'archange
sonnera du grand clairon
Les lâches en livrant leurs frères et leurs pères,
Disent : chacun de nous de crainte est affranchi.
Vivons. Ce n'est pas nous que mordront les vipères,
Nous sommes les amis du sépulcre blanchi ".
pierres angulaires
' colères
Riches, le pauvre a droit dè manger et de boire.
C'est quand la bouche a faim que l'âme devient noire.
Les petits. enfants, les pauvres femmes etc. ne sont pas faits pour
ramasser les miettes sous vos 'tables, etc.
1826-1851, 965
Voilà ce que dit la terre, ce que disent la mer, le vent
Ce que dit la montagne atix forêts de sapin
Ce que sur lés côteatix redit,la, vigne mûre,
Et voilà-ce.que murmure
Le blé ' dont on fait le pain.
Nous entendons quelqu'un derrière nous dire :
C'est ici le chemin.
67/324. Vers 1848.
.... La mer au gré du vent
Ridait sa sombre moire où se jouaient les algues.
- Je ne sais trop comment amener l'abbé Salgues 42,
Seule rime possible à ce mot du démon.
Mais si je remplaçais algue par goémon?
Vous mettrez goémon, lecteur; moi; je passe outre.
Le douanier. enfonça sa casquette de loutre
Et vit un bâtiment filer à l'horizon.