La fin
Oh ! combien de marins. combien de capitaines
Qui sont parfis joyeux pour des courses lointaines
Dans ce morne horizon se sont évanouis !.
…………
Combien de patrons morts avec leurs équipages !
L'Océan, de leur vie a pris toutes les pages,
Et, d'un souffle, il a tout dispersé sur les flots,
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.
…………
Nul ne saura leurs noms, pas même l'humble pierre,
Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,
Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,
Pas même la chanson plaintive et monotone
D'un aveugle qui chante à l'angle d'un vieux pont.