A une servante
A Denise QUILAN,
servante au Lion d'or.
2 janvier 1947
Mon poème, aimable Denise
Commence par un compliment.
Sous votre prénom se déguise
Un être subtil et charmant.
Le mot « Bonne » est désagréable,
Surtout lorsqu'il s'adresse à vous.
« Servante » parait plus aimable ;
A prononcer il est plus doux.
Vous êtes de bonne famille
Car vous parlez correctement.
Possédant l'art d'être gentille
Vous savez plaire, étrangement.
De cet innocent bavardage
Une chose est à retenir ;
C'est qu'il enrichit d'une page
Votre livre du souvenir.
Heureux celui qui, dans votre âme
A sû découvrir le bonheur.
Pour lui ne s'éteindra la flamme
Brillant au fond de votre coeur.
Honoré HARMAND