XV
Le matou dont il est parlé dans l' autre strophe
Était le bisaïeul de Murr, ce philosophe,
Dont l' histoire enlacée à celle de Kreissler
M' a fait plus d' une fois oublier que la bûche
Prenait en s' éteignant sa robe de peluche,
Et que minuit sonnait et que c' était l' hiver.
Mon pauvre Childebrand à l' amitié si franche,
Le meilleur coeur de chat et l' âme la plus blanche
Qui se puissent trouver sous des poils aussi noirs,
Cet ami dont la mort m' a causé tant de peine,
Que depuis ce temps-là j' ai pris la vie en haine,
Était aussi l' un de ses hoirs.