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Moi, ce fut l' an passé que cette frénésie
Me vint d' être amoureux. -adieu, la poésie !
Je n' avais pas assez de temps pour l' employer
À compasser des mots : -adorer mon idole,
La parer, admirer sa chevelure folle,
Mer d' ébène où ma main aimait à se noyer ;
L' entendre respirer, la voir vivre, sourire
Quand elle souriait, m' enivrer d' elle, lire
Ses désirs dans ses yeux ; sur son front endormi
Guetter ses rêves ; boire à sa bouche de rose
Son souffle en un baiser, -je ne fis autre chose
Pendant quatre mois et demi.