VI
Plongeant dans les ajoncs et les algues verdâtres,
Une roche là-bas baigne ses flancs grisâtres,
Comme un nid d’alcyon caché dans les roseaux;
C’est là qu’elle s’enfuit, mi-nue, échevelée,
Et, le vent se heurtant sur la roche ébranlée,
Lui jette l’écume des eaux.
Là, debout sur le roc, et promenant dans l’ombre
Ses regards où fulmine un feu terrible et sombre,
Le monstre pousse encore un cri rauque et perçant:
« Je suis vengée enfin! »... Elle dit et s’élance...
Et la fille des bois meurt avec sa vengeance
Au fond du gouffre mugissant.